Le New York Times poursuit en justice Open AI et microsoft et leur réclame des milliards
9 mois ago · Updated 9 mois ago
Dans un enchevêtrement de controverses juridiques et de droits d'auteur, découvrez comment le New York Times affronte les géants technologiques OpenAI et Microsoft, et ce que cela signifie pour l'avenir du numérique.
- Introduction à la controverse juridique impliquant le New York Times, OpenAI et Microsoft
- Détail des allégations de violation de droits d’auteur par OpenAI et Microsoft
- Impact économique et conséquences sur le modèle d'affaires du New York Times
- Les enjeux légaux et le précédent que pourrait créer ce procès dans l'industrie du numérique
Introduction à la controverse juridique impliquant le New York Times, OpenAI et Microsoft
Le groupe de presse américain New York Times a engagé des poursuites judiciaires contre OpenAI, la société à l'origine de l'outil d'intelligence artificielle ChatGPT, ainsi que contre Microsoft, un géant de la technologie qui avait investi plus de 10 milliards de dollars dans OpenAI. Cette action en justice marque un tournant significatif dans la reconnaissance et la protection du contenu éditorial numérique.
Détail des allégations de violation de droits d’auteur par OpenAI et Microsoft
Selon le New York Times, OpenAI aurait utilisé "des millions d’articles" issus de son catalogue sans autorisation préalable, afin de perfectionner les capacités de ChatGPT. Cette utilisation, argue le quotidien, porterait atteinte à ses droits d’auteur, d'autant plus que ChatGPT serait capable de générer des extraits textuels qui ne sont normalement accessibles que sous abonnement. En outre, Microsoft est impliqué dans cette controverse par le biais de son moteur de recherche Bing, à la suite de l'intégration de ChatGPT pour générer des résultats incluant potentiellement le contenu du New York Times sans les attributions ou les liens de parrainage requis.
Impact économique et conséquences sur le modèle d'affaires du New York Times
Le manque à gagner émanant de la diffusion non autorisée de ses contenus représente un préjudice économique important pour le New York Times. Le journal invoque une diminution de ses revenus liée à la diminution de l'attractivité de ses abonnements payants et à une baisse probable de ses revenus publicitaires. Le fait que les utilisateurs de ChatGPT puissent accéder à des informations normalement rémunératrices pour le journal exerce une pression directe sur son modèle économique basé principalement sur les abonnements et la publicité.
Les enjeux légaux et le précédent que pourrait créer ce procès dans l'industrie du numérique
La plainte, déposée le 27 décembre 2023 devant un tribunal fédéral de Manhattan, revêt des implications légales profondes pour l'industrie du numérique. Le New York Times estime à « plusieurs milliards de dollars » les dommages subis et, après des tentatives infructueuses de négociation pour « recevoir une compensation adéquate », cherche maintenant réparation en justice. Ce procès pourrait établir un précédent législatif marquant pour l’utilisation des contenus éditoriaux par les technologies d'IA, et redéfinir les normes de partage et d'exploitation de la propriété intellectuelle dans l'espace numérique.
- TYEST - 9 septembre 2024
- Comment est-ce que Facebook est rentable ? - 11 juillet 2024
- Révolution médicale : l'IA au service des victimes de brûlures - 11 juillet 2024