OpenAI publie une déclaration officielle sur l'affaire judiciaire avec le New York Times
11 mois ago · Updated 10 mois ago
Dans l'arène judiciaire, OpenAI défend son innovation face au géant médiatique du New York Times, une bataille déterminante pour l'avenir de l'intelligence artificielle et des droits d'auteur.
- OpenAI a souligné son soutien au journalisme dans un article de blog intitulé "Open AI et le journalisme"
- OpenAI face à la justice : la New York Times Company engage une poursuite historique pour violation des droits d'auteur
- Enjeux et implications : comprendre la portée du concept d'usage loyal dans le bras de fer entre IA générative et droits des médias
- L'avenir des modèles d'apprentissage IA : le procès du New York Times comme catalyseur d'un précédent juridique potentiel
OpenAI a souligné son soutien au journalisme dans un article de blog intitulé "Open AI et le journalisme"
Ils ont mis en avant leurs efforts pour travailler avec les médias, en offrant des outils IA pour aider les journalistes. Ils maintiennent que la formation de modèles d'IA sur des matériaux publiquement disponibles est une utilisation équitable et offrent une option de retrait pour les éditeurs.
Voici un extrait de leur blog :
"Notre objectif est de développer des outils d'IA qui permettent aux gens de résoudre des problèmes autrement inaccessibles. Des personnes dans le monde entier utilisent déjà notre technologie pour améliorer leur vie quotidienne. Des millions de développeurs et plus de 92 % du Fortune 500 construisent aujourd'hui sur nos produits.
Bien que nous ne soyons pas d'accord avec les revendications dans le procès du New York Times, nous voyons cela comme une opportunité de clarifier notre entreprise, notre intention, et comment nous construisons notre technologie. Notre position peut être résumée en ces quatre points, que nous détaillons ci-dessous :
- Nous collaborons avec des organisations de presse et créons de nouvelles opportunités
- La formation est une utilisation équitable, mais nous offrons une option de retrait car c'est la bonne chose à faire
- La "régurgitation" est un bug rare que nous travaillons à réduire à zéro
- Le New York Times ne raconte pas toute l'histoire
OpenAI face à la justice : la New York Times Company engage une poursuite historique pour violation des droits d'auteur
La New York Times Company a lancé une offensive judiciaire retentissante contre deux géants de la technologie, Microsoft et OpenAI. L'enjeu ? Une accusation sérieuse de non-respect du droit d’auteur du Times et de ses journalistes. Le paysage médiatique est en effervescence suite à l'annonce de la poursuite, le journal estimant à « plusieurs milliards de dollars » le préjudice subi par cette présumée infraction.
La dimension historique de cette affaire est indéniable. Le New York Times, pilier de l'information, se dresse contre la montée fulgurante des modèles d'IA générative, mettant en cause leur légitimité à utiliser des articles protégés par des murs payants. Au cœur de la discorde, l'accusation que ChatGPT, produit phare d’OpenAI, s'est nourri de contenu exclusif du Times sans compensation ni autorisation, soulevant la question cruciale de la protection de la propriété intellectuelle dans l'ère numérique.
Enjeux et implications : comprendre la portée du concept d'usage loyal dans le bras de fer entre IA générative et droits des médias
Le procès en cours est plus qu'une simple bataille juridique ; il représente un affrontement idéologique autour du concept d'usage loyal ou « fair use ». Cette notion juridique, jusqu'ici invoquée dans des contextes plus traditionnels, se voit ébranlée par l'émergence des technologies d'intelligence artificielle. Le New York Times soutient que ses négociations avec les deux sociétés portaient sur la réception d'une compensation adéquate pour l'utilisation de ses contenus, soulignant un déséquilibre face à une IA potentiellement en passe de devenir un concurrent direct.
La plainte lancée par le Times témoigne d'un malaise croissant dans l'industrie des médias numériques, où le modèle d'affaires construit autour du contenu payant rencontre le monde ouvert et en perpétuelle évolution des modèles d'apprentissage IA. Les implications de cette affaire dépassent les frontières du cas en question, posant un véritable défi à l'interprétation actuelle des lois sur le droit d’auteur face à des technologies qui s'affranchissent des barrières jusque-là établies.
L'avenir des modèles d'apprentissage IA : le procès du New York Times comme catalyseur d'un précédent juridique potentiel
Ce procès sans précédent pourrait bien se transformer en un catalyseur de précédent juridique, dont les ramifications s'étendraient à l'ensemble de l'écosystème de l'IA et du droit d'auteur. L'ampleur du débat dépasse le cadre de la simple interaction entre une entreprise et ses utilisateurs, s'attaquant à la problématique de la contribution, volontaire ou non, des créateurs de contenu à la formation des intelligences artificielles.
En réponse à la plainte, OpenAI et Microsoft ont exposé leurs positions, annonçant une bataille qui promet d'être riche en argumentations complexes. Le New York Times appuie son accusation sur la prétention qu'OpenAI a utilisé son contenu protégé par le droit d’auteur sans autorisation pour développer ses modèles d’IA, suscitant une menace concurrentielle majeure. L’issue du procès influencera incontestablement la manière dont la loi sur le droit d’auteur est interprétée et appliquée à l’avenir, ouvrant la porte à un possible remodelage du cadre légal pour le contenu généré par l’IA.
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